samedi 18 octobre 2008





Ecrire différemment.
Changer de police (c'est bizzare ce nom, d'ailleurs si quelqu'un connait une petite histoire sur l'origine de ce mot, son commentaire est binvenu...)
trebuchet...j'm'attendais à un truc plus rigolo
verdana...7 lettres! veranda!
arial, ça fait liquide vaisselle...
courrier, j'aime assez...J'adopte.

vendredi 17 octobre 2008

mercredi 15 octobre 2008

Une envie folle


A la pleine lune, il faut laissez sortir la bête....Grrrrrrr. Celle de la nuit dernière était coriace, mais franche...un peu comme une divinité couroucée qui vous somme d'arrêter de faire semblant. Après la tempête des mots qui sortent comme des bombes à retardement sans trop repérer leur cible, un rêve m'a parlé. Et c'est cela que je veux partager.

Ceux qui me connaissent bien savent que je m'interesse aux messages des rêves. Certains me le reprochent parfois. Je reconnais que j'en fais parfois toute une montagne mais ma détermination est comme la pleine lune : coriace et cyclique.

Je ne vais pas étaler mon inconscient publiquement. J'ai envie d'en partager l'aspect collectif.

-la Bêeeeete (B) : "Prétentieuse!"

- Moi (M) : "Trouillarde"

Stop!!!!!!!!!!!

-M : "Voilà, je pense que l'ère de l'esprit de spéculation touche à sa fin, économiquement mais aussi individuellement, de façon profonde dans les esprits! Qu'est ce que la spéculation? C'est une façon de parier sur les autres, sur l'avenir, l'hypothétique, sur ce qui n'est pas encore, et tout cela dans une sorte d'escroquerie consensuelle. C'est comme un laisser passer au fantasme sur l'autre, à la projection...un truc que les psy qualifiraient d'infantile...C'est comme dire : vivons dans l'illusion permanante du rêve à l'américaine!

Au niveau individuel, c'est une philosophie plutôt assechante et frustrante à l'infini.

Ce système est en crise, alors comment faire autrement?

En appréhendant la réalité de façon plus saine c'est à dire en remplaçant la spéculation par l'observation de ce qui est, en analysant ses besoins réels ( tous nos besoins) à l'instant présent et en confrontant ces désirs à la réalité ici et maintenant."

-B : "C'est toi qui rêve! Tout le monde se fera chier..plus de montée d'adrénaline, plus de risques...?"

-M : "La réalité est risquée....émotionnellement. Prendre une décision, faire un choix, en prenant en compte tous les aspects humains, ça fait monter l'adrénaline aussi. et peut être plus que spéculer sur le cout de je ne sais quel produit en bourse, sur le dos de pauvres exploités que l'on se garde bien de croiser un jour. "

-B : (elle a mis son col blanc )"Et le besoin de rêver, de se lancer dans un avenir brillant, performant, novateur ?"

-M : "Rêver de relations plus justes, plus authentiques, plus aimantes....merde alors si c'est pas vibrant ça! c'est juste moins spectaculaire. On ne voit pas avec les mêmes yeux la construction d'un nouveau building de je ne sais combien d'étages et celle d'une relation plus saine. Il faut activer une autre fonction du regard. C'est difficile à décrire..."

-B : "Tout le monde le sait ça! Qu'est ce tu ramènes ta foutue science poétique dans ce merdier?"

-M : "Le savoir c'est bien, encore faut il avoir assez de sensibilité pour l'appliquer, et de persévérance pour s'y appliquer durablement, tous les jours, continuer à y croire, ne pas retomber dans l'illusion du toujours plus, dans la folie des grandeurs, dans l'illusionisme mensonger. Alors, je fais cette effort de trouver des mots pour partager mes idéaux et mes prises de conscience pour continuer à croire à la construction d'un autre mode de pensée. On s'y atèle plus facilement quand on accepte de partager ses convictions intimes."


lundi 13 octobre 2008

Une escapade ratée en pays frontalier

Pas de photos de la Suisse. je n'ai pas quitté ma super 5. Bâle, c'est bobo à la couche d'ozone. la prochaine fois je prendrai le tramway.

dimanche 12 octobre 2008



A l'horizontal
Une douce tendresse
Anéantit le stress
Sécrété dans l’urgence
De l’éternelle cadence.
Le jour s’est effondré.
L’obscurité se faufile
De plomb, dans ma ruelle.
Les bruits de vie s’emmitoufflent au loin
Comme des souvenirs de ouates.
Mes soubressauts légers
Trahissent un reste d’affairement.
Le duvet me somme
D’oublier le passé.
J’opte en pair volontiers.
Et je plonge
Au hasard de mes songes.

le premier jour






















Le matin a duré le dimanche entier. J'ai avalé la lumière en me balladant sur mon petit vélo. Un sourire jusqu'aux yeux. Mais en quittant Buhl, j'étais dans la mienne...un peu béate et tête en l'air. Je répondais en retard aux bonjours des promeneurs. C'est pas triste. C'était agréable. Je suis partie sans plan de route, sans destination précise. Je partais à la cueillette du beau tout près de chez moi.





Et je me suis arrêtée à Lautenbach. J'ai volé quelques jeux de lumière. je n'étais pas la seule à roder dans le coin : un photographe professionnel faisait quelques clichés et un groupe de touristes participaient à un jeu de piste...le rendez vous des curieux.






Qu'est qu'il y a là dedans?




J'ai poussé la porte...















Ce que je préfère dans une journée...c'est le réveil! Vous savez ce moment où vous ouvrez les yeux et où tout commence...un peu comme une nouvelle vie, chaque matin.

J'aime bien cet instant. On s'y sent vivant. Il est assez furtif mais délicieux. C'est là que je me connecte à l'essentiel. Son souvenir est un refuge pour la journée.