mercredi 26 novembre 2008

thème choisi à notre journal en construction : la communauté


La communauté...
Une idée qui revient comme en réponse à un besoin pressant des humains de se relier autour d'un sens commun. Les écovillages existent et les nouveaux projets fleurissent à travers la planète. Les communautés spirituelles voient de nombreux nouveaux arrivants débarqués. Qui sont ils? Pourquoi ont ils opté pour ce genre de vie? Qu'est ce qui les a poussé à « quitter » la norme pour s'installer dans une communauté, la construire ou y prendre part?


Hypothèses de départ

Une première hypothèse d'analyse serait d'évoquer la piste de la prise de conscience. Les habitants des pays du Nord, réalisent aujourd'hui certaines réalités : l'état de la planète se dégrade, l'individualisme est rendu responsable de nombreux cas de dépression, d'isolement mal vécu, de toute sorte de comportement excessifs comme la violence, la prise de risque voire le suicide.
Les valeurs comunes de l'ancien monde sont révolues. La famille s'éfiloche avec à sa base, le couple. On ne reste plus avec la même personne pour la vie. On a le droit de quitter une vie pour espérer en construire une autre. Le cumul des petites souffrances quotidiennes liées au stress du rendement, du toujours plus et toujours mieux créé un fond d'angoisse et de désespoir profond, surtout chez les plus jeunes.
La crise actuelle fait l'effet d'une soupape qui lâche. Le trop plein est atteint. Les gens ont assez de se soumettre, de fermer les yeux ou de se laisser duper par les médias. Ceratins craquent. D'autres « pêtent une pile ». mais tous réagissent. Et c'est peut être cela qui compte. Que recherchent ils? Sans gommer les individualités, on peut dire que l'ensemble de ces personnes recherchent un nouvel équilibre. Ils peuvent le créer en eux en pratiquant des méthodes comme le yoga ou le tai chi. Ou alors ils choisisent parfois de s'engager dans la recherche d'une meilleure façon de vivre leurs relation en s'engageant dans une thérapie, dans un processus de développement personnel. Quelque soit le point sur lequel ils décident d'agir, toutes ces personnes font preuve d'un engagement à changer. Ils ont été sommé par la vie d'amorcer un changement parfois radical. Les plus engagés vont jusqu'à renoncer à certains « privilège » apparents, à certaines formes de confort pour créer les conditions favorables à leur nouveau désir. La motivation joue alors un rôle important. Tout changement s'accompagne de souffrance. Il faut abandonner des habitudes, déconstruire un ancien système pour laisser place au neuf. Il ya forcément des hésistations, voire des retours en arrière.
Mais dans l'ensemble, toute graine de changement ne meurt pas. Elle peut soit être laissée à l'abandon en soi soit se cultiver patiemment. Quand une personne change tout d'un coup, l'entourage ne comprend pas toujours très bein et peut m^me rejeter la personne, tenter de la convaincre de la stupidité de son projet. Certaines prises de conscience sont si brutales qu'elles rendent l'adaptation à la vie difficile. L'isolement est le pire choix que la personne en transformation puisse endurer. Pourtant, cette période de solitude semble être une phase obligatoire, comme un temps de décoction impératif, une mise en quarantaine bénéfique. Car pendant cet isolement passager, l'individu a l'occasion de trouver en lui m^me les forces nécessaires à son évolution, le courage d'assumer ou pas cette nouvelle opportunité qui s'offre à lui. Mais l'homme étant un animal social, la personne ressent le beoin de partager avec d'autres personnes ses découvertes intimes, ou le fruit de sa jeune récolte. Quand ses connaissances n'apprécient pas les changements déjà entrepris, l'individu se fragilise et recherche souvent d'autres entourage.
Parfois, la recherche de soutien peut mener à nouer de nouvelles connaissances.
D'autres moments s'offrent alors comme par magie pour partager avec des personnes qui ont un vécu parallèle.
Est ce dans ce nouveau nid que naissent les prémices de l'idée de communauté?

vendredi 31 octobre 2008

un oeil sur le feu







rencontre d'automne

En automne, les jours rétrecissent comme des chaussettes usées. On est un peu comme dans une boule compacte, en apnée dans les bois embrumés.





Alors que la moindre trace de vie semble s'endormir, il peut arriver de rencontrer en chemin des créatures aux comportements étranges :


Voici un specimen en voie de disparition : le jobout.


Il trouve dans le mimetisme de la chauve souris un refuge pour ne pas sombrer dans la dépression automnale





mercredi 22 octobre 2008

resultat du vote

Sur 6 votants, 5 ont souhaité recevoir dans leur boite aux lettres un journal en construction et une personne a préféré un journal des bonnes nouvelles.
Qu'est ce qu'un journal en construction?
Ca peut être un journal écrit par les internautes qui relatent une petite histoire de leur vie, une rencontre, un bon spectacle, une grande idée, une intuition, une réflexion sur un sujet qui leur tiennent à coeur...
Des articles dans lesquels les rédacteurs se mettent en scène. Des histoires vraies ou imaginaires à partager. Des regards personnels sur des thèmes d'actualité ou de société. Des évènements marquants de leur réalité quotidienne.
Je suis persuadée que le quotidien est suffisamment riche pour en faire des romans!
En plus ce genre d'exercice est parfait pour entretenir un dialogue avec soi tout en partageant son vécu avec d'autres et découvrir comment tournent les planètes voisines, ce qui s'y passent de différent et de nouveau.
Alors on s'y met?

merci et recette à méditer, à partager


Merci aux rares votants...
J'ai envie d'offrir une recette. Elle ne vient pas de moi, comme la plupart des recettes d'ailleurs. La cuisinière est sympathique pour beaucoup de gens. Voici en 7 points, une recette du bonheur serein :
1. Expimer son talent
2. Assumer ses choix
3. Apprendre des enfants et même des siens si on en a...
4. Ecouter son corps
5. Dire la vérité
6. Etre relié par le coeur
7. Parler à l'invisible
Juliette Binoche

mardi 21 octobre 2008

pourquoi le sondage?

Je n'ai pas trop l'habitude de ce type de méthode, mais bon je me mets à la page et j'accepte de "sonder" les lecteurs. Il faut dire que vu le nombre de votants, je n'ai pas du être lue par beaucoup de gens.
J'aimerais écrire en partenariat avec ceux qui le souhaitent, un journal sur le net dont les sujets et l'esprit de base soient différents de la presse habituelle.
Cette idée m'est venue il n'y a pas si longtemps que ça. En fait, ce sont deux personnes dans mon entourage qui en un laps de temps assez court ont eu cette meme idée sans pour autant se connaitre. "Y en a marre d'entendre toujours parlé des histoires des plus riches, des grands de ce monde....et les nôtres de vies...ne sont elles pas assez importantes pour qu'on en sorte un reportage interessant?" me disait l'un pendant que l'autre en avait "assez de la peur, de la tristesse, de la violence dont on nous assene à longueur de temps à la télé à la radio et dans la presse écrite"
Donc ce n'est pas mon idée mais une idée qui traverse beaucoup de gens...j'attends les résultats du vote pour affiner l'idée. A bientôt.

samedi 18 octobre 2008





Ecrire différemment.
Changer de police (c'est bizzare ce nom, d'ailleurs si quelqu'un connait une petite histoire sur l'origine de ce mot, son commentaire est binvenu...)
trebuchet...j'm'attendais à un truc plus rigolo
verdana...7 lettres! veranda!
arial, ça fait liquide vaisselle...
courrier, j'aime assez...J'adopte.

vendredi 17 octobre 2008

mercredi 15 octobre 2008

Une envie folle


A la pleine lune, il faut laissez sortir la bête....Grrrrrrr. Celle de la nuit dernière était coriace, mais franche...un peu comme une divinité couroucée qui vous somme d'arrêter de faire semblant. Après la tempête des mots qui sortent comme des bombes à retardement sans trop repérer leur cible, un rêve m'a parlé. Et c'est cela que je veux partager.

Ceux qui me connaissent bien savent que je m'interesse aux messages des rêves. Certains me le reprochent parfois. Je reconnais que j'en fais parfois toute une montagne mais ma détermination est comme la pleine lune : coriace et cyclique.

Je ne vais pas étaler mon inconscient publiquement. J'ai envie d'en partager l'aspect collectif.

-la Bêeeeete (B) : "Prétentieuse!"

- Moi (M) : "Trouillarde"

Stop!!!!!!!!!!!

-M : "Voilà, je pense que l'ère de l'esprit de spéculation touche à sa fin, économiquement mais aussi individuellement, de façon profonde dans les esprits! Qu'est ce que la spéculation? C'est une façon de parier sur les autres, sur l'avenir, l'hypothétique, sur ce qui n'est pas encore, et tout cela dans une sorte d'escroquerie consensuelle. C'est comme un laisser passer au fantasme sur l'autre, à la projection...un truc que les psy qualifiraient d'infantile...C'est comme dire : vivons dans l'illusion permanante du rêve à l'américaine!

Au niveau individuel, c'est une philosophie plutôt assechante et frustrante à l'infini.

Ce système est en crise, alors comment faire autrement?

En appréhendant la réalité de façon plus saine c'est à dire en remplaçant la spéculation par l'observation de ce qui est, en analysant ses besoins réels ( tous nos besoins) à l'instant présent et en confrontant ces désirs à la réalité ici et maintenant."

-B : "C'est toi qui rêve! Tout le monde se fera chier..plus de montée d'adrénaline, plus de risques...?"

-M : "La réalité est risquée....émotionnellement. Prendre une décision, faire un choix, en prenant en compte tous les aspects humains, ça fait monter l'adrénaline aussi. et peut être plus que spéculer sur le cout de je ne sais quel produit en bourse, sur le dos de pauvres exploités que l'on se garde bien de croiser un jour. "

-B : (elle a mis son col blanc )"Et le besoin de rêver, de se lancer dans un avenir brillant, performant, novateur ?"

-M : "Rêver de relations plus justes, plus authentiques, plus aimantes....merde alors si c'est pas vibrant ça! c'est juste moins spectaculaire. On ne voit pas avec les mêmes yeux la construction d'un nouveau building de je ne sais combien d'étages et celle d'une relation plus saine. Il faut activer une autre fonction du regard. C'est difficile à décrire..."

-B : "Tout le monde le sait ça! Qu'est ce tu ramènes ta foutue science poétique dans ce merdier?"

-M : "Le savoir c'est bien, encore faut il avoir assez de sensibilité pour l'appliquer, et de persévérance pour s'y appliquer durablement, tous les jours, continuer à y croire, ne pas retomber dans l'illusion du toujours plus, dans la folie des grandeurs, dans l'illusionisme mensonger. Alors, je fais cette effort de trouver des mots pour partager mes idéaux et mes prises de conscience pour continuer à croire à la construction d'un autre mode de pensée. On s'y atèle plus facilement quand on accepte de partager ses convictions intimes."


lundi 13 octobre 2008

Une escapade ratée en pays frontalier

Pas de photos de la Suisse. je n'ai pas quitté ma super 5. Bâle, c'est bobo à la couche d'ozone. la prochaine fois je prendrai le tramway.

dimanche 12 octobre 2008



A l'horizontal
Une douce tendresse
Anéantit le stress
Sécrété dans l’urgence
De l’éternelle cadence.
Le jour s’est effondré.
L’obscurité se faufile
De plomb, dans ma ruelle.
Les bruits de vie s’emmitoufflent au loin
Comme des souvenirs de ouates.
Mes soubressauts légers
Trahissent un reste d’affairement.
Le duvet me somme
D’oublier le passé.
J’opte en pair volontiers.
Et je plonge
Au hasard de mes songes.

le premier jour






















Le matin a duré le dimanche entier. J'ai avalé la lumière en me balladant sur mon petit vélo. Un sourire jusqu'aux yeux. Mais en quittant Buhl, j'étais dans la mienne...un peu béate et tête en l'air. Je répondais en retard aux bonjours des promeneurs. C'est pas triste. C'était agréable. Je suis partie sans plan de route, sans destination précise. Je partais à la cueillette du beau tout près de chez moi.





Et je me suis arrêtée à Lautenbach. J'ai volé quelques jeux de lumière. je n'étais pas la seule à roder dans le coin : un photographe professionnel faisait quelques clichés et un groupe de touristes participaient à un jeu de piste...le rendez vous des curieux.






Qu'est qu'il y a là dedans?




J'ai poussé la porte...















Ce que je préfère dans une journée...c'est le réveil! Vous savez ce moment où vous ouvrez les yeux et où tout commence...un peu comme une nouvelle vie, chaque matin.

J'aime bien cet instant. On s'y sent vivant. Il est assez furtif mais délicieux. C'est là que je me connecte à l'essentiel. Son souvenir est un refuge pour la journée.